Exrême nord de la Norvège, 1890. La fougueuse Dina n'a pas survécu à ses blessures lors de l'incendie de Reinsnes.
L'église est bondée le jour de ses funérailles et, face à la foule, sa petite-fille Karna témoigne de sa confession : « Moi, Dina, j'ai de mes propres mains fait en sorte que le traîneau tombe dans le gouffre et provoque la mort de Jacob Grønelv. J'ai tiré un coup de fusil lapon sur le Russe Léo Zjukovsky et provoqué sa mort. Je me reconnais coupable. Je demande cependant qu'on libère mon corps. Dans la mer. » Puis Karna se mure dans le silence.
Quel destin pour l'héritière de Dina, égarée dans un monde tissé de non-dits et de désirs?
La non connaissance des livres précédents n'altère en rien la lecture de le Testament de Dina. C'est un grand livre, ardent, douloureux romanesque. La part belle est donnée aux personnages féminins et à leur émancipation. Plus qu'un roman c'est une fresque.